LE SCEPTRE D'OTTOKAR
 

LE SCEPTRE D'OTTOKAR

Par hasard, en rapportant une mallette oubliée, Tintin fait la connaissance du professeur Halambique, un sigillographe (étude des sceaux). Halambique cherche un secrétaire pour l'accompagner dans son voyage en Syldavie où il doit étudier un sceau très rare. Tintin se propose de l'accompagner.
Mais durant le voyage, il a l'impression que le professeur est un imposteur, il cherche à le démasquer mais en vain ! En lisant une brochure le jeune reporter apprend que le roi Syldave perd son trône si son sceptre lui est dérobé. La conspiration est alors claire : le faux professeur Halambique veut voler le sceptre d'Ottokar ! Tintin prévient aussitôt le Roi et rencontre en chemin celle qui lui viendra en aide dans d'autres aventures : Bianca Castafiore, qui a déjà une voix insupportable.
Quand Tintin et le Roi arrivent au château qui renferme le fameux sceptre, il a dèjà disparu. Tintin poursuit les ravisseurs en montagne jusqu'en Bordurie, état voisin de la Syladavie et investigateur du vol. Le reporter finit par reprendre le sceptre avec la précieuse aide de Milou.
Une fois l'affaire résolue, on découvre que le professeur Halambique a un frère jumeau. C'était donc lui l'imposteur !

 
 
© Hergé/Moulinsart
 
Le vol à voile était un sport populaire avant-guerre en Allemagne. Outre l'aspect scientifique et sportif, il avait été utilisé pour l'instruction au pilotage de la plupart des pilotes qui devaient servir dans la Luftwaffe. Il fut également à la base de la formation d'unités équipées de planeurs d'assaut (DFS 230) qui jouèrent un röle majeur , en 1940, dans de la prise du fort d'Eben Emaël qui gardait le canal Albert et qui constituait, pour la Belgique, un rempart essentiel contre les invasions venues de l'Est.


SAVOIA MARCHETTI SM 73

© Hergé/Moulinsart 
Le Savoia Marchetti SM 73 fait chauffer ses moteurs sous l'oeil du mécanicien de piste
 
 
La photo qui à servi de modèle pour le dessin était publiée par la Sabena

© Hergé/Moulinsart
Tintin et le Professeur Halambique se rendent à Prague à bord d'un Savoia-Marchetti SM 73 de la Sabena


POTEZ 62

© Hergé/Moulinsart
Sur l'aérodrome de Bruxelles, le camion qui va ravitailler en carburant un Potez 62 met à mal les nouveaux chapeaux melon en feutre anglais des Dupondt.
 

Le Potez 62 était un avion civil bimoteur élaboré par la société Henry Potez à partir de 1934.

Le prototype réalise son premier vol le 28 janvier 1935. Il dérivait du bombardier Potez 54 et utilisait la formule monoplan à aile haute.

Le revêtement était composite avec une aile recouverte de toile et bord d'attaque en métal, la structure du fuselage étant en bois. Deux moteurs en étoile Gnome et Rhône de 14 cylindres de 870 CV étaient logés dans deux berceaux latéraux, fixés au fuselage et aux ailes. Leur carénage permet de loger également les roues du train principal relevable.

La cabine, divisée en deux compartiments, pouvait accueillir 14 à 16 personnes. Une version équipée de moteurs en V Hispano-Suiza est commandée en 1936 par Air France qui les affecta à son réseau intérieur d'Amérique du sud.

Mais fin 1936, elle les employa sur beaucoup de lignes d'Europe et d'Extrême-Orient avec satisfaction car l'avion, bien que lent, était robuste et sûr.

Ils restèrent en service jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et l'un d'eux fut utilisé sous les couleurs de l'aviation française libre.

 
  • Envergure : 22,44 m
  • Longueur : 17,32 m
  • Moteurs : 2 x Gnome et Rhône 14KIRS Mistral major en étoile 14 cylindres en étoile refroidis par air de 870 CV chacun.
  • Poids au décollage : 7.500 kg
  • Vitesse de croisière : 280 km/h
  • Altitude opérationnelle : 7.000 m
  • Autonomie : 1000 km
  • Équipage de 2 personnes - 14 à 16 passagers, 300 kg
 
 
 

 
STINSON R3

© Hergé/Moulinsart
Tintin et le professeur Halambique partent en direction de Klow, la capitale de la Syldavie, à bord d'un Stinson R3
 
 
 
 
  

Messerschmitt 109D

 
Tintin s'évade de Bordurie avec le sceptre d'Ottokar en dérobant un Messerschmitt 109D de l'armée de l'air bordure. On note que le dessin du Bf 109 est en fait un mélange des différentes versions de l'avion allemand qui apparaîtront durant la guerre En effet, l'absence de radiateurs sous les ailes et sa présence sous le fuselage font penser à un Bf 109 B, C ou D. Par contre l'absence de mâts sous la profondeur, la forme de la casserole d'hélice, l'hélice tripale, les saumons d'ailes arrondis, la forme anguleuse de la verrière font penser aux Bf 109 F ou G qui ne devaient apparaître qu'en 1941-42.

Le Messerschmitt Bf 109 est un avion de chasse conçu dans les années 1930 par l'ingénieur allemand Willy Messerschmitt en réponse à un appel d'offre du Reichsluftfahrtministerium (RLM) pour la conception d'un chasseur moderne devant équiper la Luftwaffe naissante. Autour du moteur le plus puissant disponible, un Junkers Jumo 210 à 12 cylindres en V inversé, Messerschmitt dessina la cellule la plus fine possible, reprenant des techniques très novatrices qu'il avait développées pour l'avion léger Bf 108. Le prototype Bf 109, supérieur à ses concurrents, fut finalement choisi, malgré l'inimitié du ministre de l'Air, Erhard Milch, envers Messerschmitt.

Suite à sa participation à la guerre d'Espagne, le Bf 109 fut remotorisé par un moteur Daimler Benz pour pratiquer de façon encore plus efficace les nouvelles tactiques de combat aérien qu'il avait permis de mettre au point. La première partie de la Seconde Guerre mondiale vit une domination sans partage de cet avion et de sa doctrine d'emploi. Seul le Supermarine Spitfire britannique put alors lui tenir tête lors de la bataille d'Angleterre. Le Bf 109 fut le chasseur préféré de nombreux pilotes allemands, y compris des as tels qu'Adolf Galland ou Hans-Joachim Marseille, et cela même après le déploiement du Focke-Wulf 190 qui, dans l'absolu, était une meilleure machine.

Cependant l'avion était arrivé au bout de son potentiel d'évolution. Les versions suivantes ne parvinrent pas à maintenir l'avantage acquis et se révélèrent d'un pilotage plus difficile, réservé à des pilotes expérimentés dont la Luftwaffe ne disposait plus qu'en nombre limité. Il resta néanmoins un adversaire redoutable jusqu'à la fin aux mains d'un bon pilote. Ce fut le principal chasseur allemand avec plus de 33 000 exemplaires produits.

Constructeur Messerschmitt
Rôle Avion de chasse
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur DB 605A à injection directe
Puissance unitaire 1 475 ch
Dimensions
Envergure 9,92 m
Longueur 9,03 m
Hauteur 2,59 m
Surface alaire 16 m²
Masses
À vide 2 673 kg
Maximale 3 400 kg
Performances
Vitesse maximale 621 km/h (Mach 0,47)
Plafond 12 200 m
Rayon d'action 571,3 km
Armement
Interne 1 canon MG 151/20 de 20 mm et
2 mitrailleuses MG 131 de 13 mm
Externe 250 kg de bombes

 
HEINKEL HE 118

© Hergé/Moulinsart
Dans la première édition de cet album, publié en 1939 en noir et blanc, l'avion utilisé par Tintin pour s'évader de Bordurie était un Heinkel 118 (indentification Michel Auclair). Le scénario original de l'évasion est  le même que dans la version actuelle. Les planches  de cet épisode ont été colorisées et republiées dans le Journal de Tintin en 1980.
Le Heinkel He 118 fut conçu pour répondre au programme "Strurzbomber" établi par le Reichsluftfahrtministerium sous l'impulsion d'Udet, adepte du bombardement en piqué. Le prototype, dont les études furent reprises à partir du He 50, effectua son baptême de l'air en 1937. Face à ses concurrents, le He 118 se présentait comme l'appareil le mieux conçu, avec des équipements modernes et à l'élégance affirmée. Monoplan d'une grande robustesse , il était équipé d'un atterrisseur escamotable et était propulsé par un Kestrel de huit cent cinquante chevaux.

Malgré ses grandes qualités, le He 118 ne fut pas retenu par le RLM qui lui préféra le Junkers Ju 87, le célèbre Stuka. Des problèmes d'hélice compromettront définitivement sa carrière lorsque Udet devra s'éjecter au cours d'un vol en piqué.

Malgré cet échec, Heinkel construisit encore quatre prototypes et huit appareils de série He 118A-0 équipés d'un moteur de mille chevaux, prévus pour recevoir un armement de trois mitrailleuses et cinq cents kilos de bombes. L'équipage pouvait être composé d'un ou deux hommes. Quelques exemplaires seront livrés au Japon et les autres serviront de banc d'essai à de nouveaus propulseurs, dont le turbojet HeS-3A.


Lioré et Olivier LeO H 242-1

 
© Hergé/Moulinsart
Tintin et les Dupondt quittent la Syldavie à bord d'un Lioré et Olivier LeO H 242-1

© Hergé/Moulinsart

A l'escale de Francfort, le Professeur Halambique reçoit un télégramme du gouvernement syldave alors qu'un Dewoitine 332 Emeraude (au dessus) ou un Dewoitine 333  Antarès (en dessous) est en finale. D'un point de vue purement historique on peut penser qu'il s'agit plutôt d'un D-333 qui fut effectivement utilisé sur les lignes d'Air France alors que le D-332 fut un exemplaire unique rendu célèbre par son crash le 14 janvier 1934


 
 

Avion trimoteur de type monoplan à aile basse, entièrement métallique.

  • Envergure : 29 m
  • Hauteur : 5,35 m
  • Longueur : 18,95 m
  • Surface portante : 96 m²
  • Masse totale : 9340 Kg
  • Nombre de passagers : 8
  • Motorisation : 3 moteurs Hispano-Suiza 9V de 575 ch
  • Vitesse maximale : 300 km/h
  • Vitesse de croisière : 250 km/h
  • Montée : 4000 m en 17’30"
  • Plafond : 6500 m
  • Autonomie : 2000 km
   
 
 

 
   
 
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